À petits pas – 5ème étape : Trek dans un labyrinthe minéral, …
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Le Mustang, cette enclave tibétaine en terre népalaise, est une des régions les plus préservées de l’Himalaya. Lancez-vous pour un trek au cœur d’un labyrinthe minéral aux portes du Tibet.
Pour tous les trekkeurs, le Mustang rime avec permis élevé. Et pour cause, le Haut-Mustang, le royaume de Lo, est officiellement ouvert aux étrangers depuis 1992 sous le régime d’une zone restreinte, c’est-à-dire qu’il faut être muni d’un permis d’accès de 500 dollars pour dix jours. La journée supplémentaire coûte 50 dollars par jour. Vous devez passer par une agence locale de trek pour obtenir ce permis spécial.
Contrairement aux idées reçues, le territoire historique, géographique et culturel du Mustang ne commence pas au check-post des permis au Nord de Kagbeni. Mais bien plus au Sud, le long de la rivière Kali Gandaki, entre Jomsom et Lete précisément, zone bien connue des trekkeurs de retour d’un trek dans les Annapurnas. Le Bas-Mustang n’exige pas de permis onéreux, simplement 20 dollars pour pénétrer dans la Région Protégée de l’Annapurna. Dans tous les cas, vous en aurez pour votre argent, que ce soit 500 dollars ou 20 dollars. Les possibilités d’itinéraires sont immenses pour rejoindre Lo Mantang ou simplement pour rayonner à la journée à partir des charmants villages près de Jomsom. A vous de choisir.
A quoi ressemble le Mustang ? A un univers onirique, lunaire, magique, rempli de couleurs et de contrastes, au cœur des gorges les plus profondes de la planète. Lo Mantang, forteresse du désert située sur la route marchande des caravanes ente le Tibet et l’Inde, est clairement ce qu’on peut appeler le bout du monde, la dernière étape avant le Tibet. Outre des paysages étonnants de beauté et d’immensité, les voyageurs découvrent surtout l’exceptionnelle culture bouddhiste tibétaine préservée. Monastères, chortens, ponts suspendus sur lesquels flottent des drapeaux de prières colorés, grottes troglodytes millénaires… Cet environnement emprunt de sagesse et de spiritualité vous transporte dans un autre monde, entre bouddhisme tibétain et religion Bön (culte prébouddhique d’Asie centrale). Vous n’avez qu’à lever les yeux pour admirer les vues époustouflantes sur l’Annapurna et le Dhaulagiri, deux géants qui vous donneront des frissons.
Chaque année se tient une fête haute en couleur dans la forteresse Lo Mantang à plus de 3800m d’altitude pour honorer les divinités du bouddhisme tibétain. Derrière le mur d’enceinte de six mètres de haut de la forteresse, le festival de Tiji se déroule pendant trois jours devant l’ancien palais royal. Dans la même tradition que les festivals qui se tiennent au Ladakh ou au Bhoutan, le festival de Lo Mantang accueille des moines vêtus de costumes colorés et de masques étonnants effectuant des danses endiablées, pendant qu’un immense Tangka se déploie le long du mur sous vos yeux. A travers ces danses, les moines partagent des sortes d’exercices spirituels avec toute la communauté bouddhiste réunie pour l’occasion. Cette année le festival de Tiji se déroule les 19, 20 et 21 mai 2020.
Quand on évoque le Mustang, on pense à Michel Peissel et à ses nombreux voyages jusqu’à Lo Mantang. Décédé en 2011, cet écrivain, grand explorateur, a effectué 37 voyages dans l’Himalaya. Son premier livre sur le Mustang a été publié en 1969, « Mustang, royaume tibétain interdit ». En 1972, il publie un second ouvrage remarquable issu de ses expériences au Mustang. Il révèle la force des Khampas, nomades et guerriers de la région en rébellion contre l’invasion chinoise au Tibet voisin. Sa connaissance de la langue tibétaine lui ouvre les portes du royaume où il se fait accepter tant par le roi que par les guerriers rebelles Khampas. Son livre « Les cavaliers du Kham, guerre secrète au Tibet » relate cette résistance face à l’invasion chinoise. Il s’intéresse par la suite à d’autres royaumes himalayens comme le Bhoutan ou le Zanskar.
Généralement au Népal, le printemps (mars-avril) et surtout l’automne (octobre- novembre) sont les meilleures périodes pour voyager. La visibilité est meilleure à l’automne. Les températures peuvent être fraîches la nuit en altitude mais les journées sont très ensoleillées. A partir du mois de mai, on se rapproche de la mousson, le ciel peut être chargé de nuages et de brumes de chaleur.
Pendant l’été, de juin à septembre, le Haut-Mustang et Lo Mantang sont relativement bien protégés de la mousson tandis que les piémonts sont arrosés et que la saison des treks est suspendu (Annapurna, Everest…). Partir pendant l’été vous assure une faible fréquentation touristique et des températures en altitude plus clémentes qu’à l’automne ou au printemps. Comme son voisin le Dolpo, mis à part les mois d’hiver de décembre à février, le Mustang est finalement accessible aux trekkeurs toute l’année.
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