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L’authenticité du Sri Lanka se retrouve à travers ses traditions ancestrales qui imprègnent quelques métiers toujours présents sur l’île. Lors de votre voyage, vous rencontrerez parmi ce peuple chaleureux quelques artisans typiques de la culture singulière du Sri Lanka.
Célèbre pêcheur, sur un piquet perché …
Sur la côte Sud du Sri Lanka, près de Galle et autour de la baie de Weligama, un spectacle étonnant se déroule : celui des pêcheurs assis sur leurs grandes échasses plantées dans l’océan. Cette tradition, transmise au sein des familles de pêcheurs de Galle, consiste simplement à être muni d’une canne à pêche et d’appâts. On se doute qu’ainsi il y avait de la place pour tout le monde, même aux endroits dénués de rochers. Le matin ou en fin de journée, ils rejoignent leur bâton à la nage et se hissent sur leur perchoir. En patientant dans cette position, ils espèrent que les courants amènent un généreux banc de poissons. La beauté de cette pêche sur pilotis attire de nombreux photographes. Il n’est pas rare de devoir donner quelques roupies pour immortaliser le moment. Les « pêcheurs stars » n’apprécient guère les paparazzis.
Au XIXe siècle, pendant la domination britannique, James Taylor introduit les premiers plants de thé à Loolecondera. Le terrain pentu, l’altitude suffisante et les précipitations abondantes étaient autant de bonnes conditions pour développer cette activité. La cueillette effectuée à cette époque est restée exactement la même aujourd’hui. Les anglais firent venir des femmes tamoules d’Inde pour réaliser cette tâche et ce sont toujours elles qui effectuent ce dur travail manuel aujourd’hui. Chaque récolte représente quotidiennement 20 kilos de feuilles qu’elles portent dans leur hotte. Une fois le butin contrôlé et pesé, elles reçoivent leur maigre rémunération. Comme des points de couleur sur le vert éclatant des plantations, vous serez touchés par un tel spectacle. Elles sont belles, le sourire aux lèvres, leurs grandes nattes jusqu’au bas du dos et leurs poignets garnis de jolis bracelets, rappelant l’élégance des femmes indiennes. N’hésitez pas à vous arrêter et à grimper dans les collines à leur rencontre.
Ratnapura, dans le Sud-Ouest du pays est une ville réputée pour le commerce des pierres précieuses et semi-précieuses. Grâce au climat humide de l’île, l’environnement est parfait pour les gemmes. La tradition minière à la recherche de pierres précieuses est une activité qui daterait de l’Antiquité. Si vous êtes curieux, vous pourrez visiter une mine ancestrale où travaillent toujours quelques Sri Lankais dans l’espoir de récolter un trésor.Ces puits de 10 à 50 mètres de profondeur attendent les mineurs qui s’y engouffrent pour recueillir des minéraux : des saphirs, des rubis, des tourmalines, des pierres de lune … N’hésitez pas à visiter le musée de minéralogie et de gemmes de Ratnapura.
Le Batik évoque cette technique traditionnelle d’impression des étoffes qui requiert une grande patience. Ce travail minutieux se déroule en plusieurs étapes. Avant de plonger le tissu dans des bains de teinture, l’artisan applique de la cire chaude sur les endroits du dessin qu’il souhaite préserver de la teinture. Puis il retire la cire en trempant le tissu dans de l’eau bouillante afin que celle-ci fonde. Il renouvelle l’opération jusqu’à atteindre le dessin définitif du batik complètement coloré. Vous retrouverez souvent des dessins de danseurs, d’éléphants ou des motifs typiques de cette technique.
Autre joyau de l’artisanat local, le travail du bois est très présent au Sri Lanka notamment pour la fabrication des masques représentant les figures colorés des démons sri lankais. Vous en trouverez de toutes sortes renfermant plusieurs significations. Certains sont utilisés pour les danses locales lors des festivals. D’autres protègent votre maison tels un troisième œil et enfin les masques Sanni, au nombre de 18, représentent les démons du pays. Construits en une pièce de bois et peints à la main, ces masques demandent entre 3 à 7 jours de travail. Arrêtez-vous à Ambalangoda sur la côte Ouest du pays pour visiter le musée consacré à ces objets d’arts. La légende dit que rien que de regarder certains masques, vous pouvez attraper des maux d’estomac, de la fièvre ou même devenir aveugle un moment. Chaque maladie a son démon, et pour conjurer le sort vous n’aurez qu’à faire une donation à votre démon préféré pour voir vos maux disparaître.
Dégustez un Kottu pour le goût mais aussi le bruit ! Cette préparation inspirée d’une recette d’Inde du Sud est un mélange de galette coupée en petits morceaux (sorte de chapati), de légumes, de viande, d’œuf et d’épices. Le son caractéristique qui accompagne la confection de ce plat est reconnaissable au bruit des palettes métalliques nécessaires pour couper finement la préparation.
Chop chop chop chop :
Le Toddy est un vin de palme au goût proche du cidre, obtenu par fermentation de la sève récoltée sur les fleurs du cocotier. Ce sont les « Toddy Tappers » qui récoltent ce jus blanchâtre. Ils seraient environ 6000 aujourd’hui. Difficile de trouver des jeunes pour prendre la relève de ce métier à risque ! Ces acrobates montent à 20 m de hauteur.
Sans harnais bien sûr, agile, courageux, le toddy tapper se déplace d’un cocotier à l’autre, en marchant sur des cordes tendues entre les arbres. Arrivé au faîte, il sectionne la fleur et pose un récipient sous l’incision pour récolter le jus qui s’écoule. Cette substance laiteuse qui contient 2% d’alcool est un « vin » de palme très prisé des Sri Lankais, même si son goût n’est pas apte à séduire les palais occidentaux. La distillation du toddy permet de produire le célèbre Arrack, la boisson nationale sri lankaise, à consommer en cocktail ou pur tel un « whisky » tropical.
Pour aller à la rencontre des métiers extraordinaires, Aleksandra et son équipe sont là pour vous : http://www.shantitravel.com/fr/voyage-sri-lanka/
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