Sucreries cinghalaises et tamoules du Nouvel An au Sri Lanka
Sucreries cinghalaises et tamoules du Nouvel An au Sri Lanka Les célébrations du Nouvel An sri-lankais, cinghalais et...
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La danseuse
En un samedi pluvieux, j’ai décidé de partir visiter le splendide musée national de Delhi, riche de plus de 200 000 piéces, et qui renouvelle donc réguliérement son exposition. Pour 300 INR l’entrée vous avez accés à l’ensemble du musée et à un audioguide en francais de trés bonne qualité. Les procédures effectuées, je commence la visite de maniére chronologique avec des oeuvres datant de la civilisation Harapéenne, plus de 3000 ans avant Jésus Christ.
Cette civilisation datant de l’âge de bronze et tout à fait stupéfiante a été découverte au 20ème siècle et ne cesse de révéler son importance et sa sophistication depuis. Elle s’est développée autour des fleuves Indus et Saraswatti sur des milliers de kilomètres et a construit des villes aux plans urbanistiques trés modernes notamment en ce qui concerne l’évacuation des eaux.
Les excavations qui ont finalement été réalisées dans de nombreuses régions de l’Inde (250 villes découvertes à ce jour dont une au Gujarath) démontrent le même type d’organisation de l’espace particuliérement sophistiqué : toutes les maisons comportaient un puits et un systéme d’évacuation des eaux relié par des tuyaux en briques cuites au systéme de la ville.
Le musée présente les résultats des fouilles sur une période qui dura plus de 1500 ans révélant des merveilles et une évolution des techniques utilisées tout à fait particuliére. Vous découvrirez tout d’abord cette trés ancienne danseuse qui date de 2 500 avant JC et qui donne une belle idée du rafinement de cette culture aujourd’hui disparue.
De nombreux sceaux avec des inscriptions complexes ont été retrouvés mais pour l’instant personne n’est parvenu à déchiffrer cette écriture si ancienne. Une plongée merveilleuse dans un monde mystérieux qui je l’espére vous ravira.
Le paon
Si vous doutez encore du raffinement de l’Inde, la visite de la section arts décoratifs du musée national devrait vous convaincre définitivement.
Aprés avoir découvert l’évolution des techniques de sculpture empreintes de l’influence hidoue, bouddhiste et moghole ; aprés l’émoi ressenti à la découverte des reliques authentiques du boudha ; après la surprise ressentie en visitant la galerie des peintures miniatures : vous entrez ensuite dans une salle regorgeant de nouvelles merveilles.
D’abord un socle de temple domestique en dentelle d’ivoire vous intriguera, puis vous admirerez l’incroyable défense d’éléphant entiérement sculptée, la représentation des 8 incarnations de Shiva en ivoire, ainsi que des trônes étincellants de luxe.
La vaisselle ne vous laissera pas indifférent non plus avec ses incrustations de pierres précieuses dans le jade. La salle adjacente est encore plus spectaculaire : les véhicules des principaux dieux y sont représentés en taille humaine recouverts de pierres précieuses et de feuilles d’or, l’homme aigle (véhicule de Vishnu) et le paon (véhicule de Sardna)…
La salle expose également des trésors de bois: les anciens portiques de temples roulant finement sculptés sur le modéle du temple tamoul que vous retrouvez à l extérieur du musée exposé dans toute sa grandeur. Des objets de culte aux objets du quotidien, la richesse et la complexité des techniques est impressionnante.
A éviter pour ceux qui ont la phobie du rouge, l’exposition des chefs d oeuvre de l’art de Mysore ou Thanjore au 1er étage est la version baroque de l’art indien. L’exposition très riche joue à l’excès de la couleur rouge mais laisse toutefois une émotion vibrante certainement espérée par les artistes.
Il s’agit bien sûr de scénes de la mythologue hindoue, mais selon les époques, des détails changent : présence de personnages contemporains, techniques de dessin, utilisation de couleurs…
La technique est particuliérement soignée et est expliquée de maniére trés didactique : le dessin fait d’abord l’objet d’une ébauche, puis les pierres précieuses sont collées à l’aide d’une colle spéciale. Ensuite des feuilles d’or sont ajoutées et ajourées aux endroits où les pierres doivents être vues. Enfin, le coloriste ajoute les couleurs.
Un ravissement pour les yeux si l’on n a pas la phobie du rouge !
Parfaite transcription de la pluralité essentielle de l’Inde, le musée présente de multiples facettes. Le second étage du musée est à ce titre remarquable. Vous plongez d’abord dans l ‘univers des tribus d’Inde du Nord-Est (Assam, Arunachal Pradesh, Andra Pradesh …).
Ces tribus, en particulier, dans les régions proches de la Birmanie et du Népal, ont développé une capacité remarquable à s’adapter à des conditions naturelles particuliérement difficiles. Leurs modes de vie ont encore peu évolués et la richesse de leur culture est largement célébrée dans cet espace dédié du musée.
Boucles d'oreilles
Admirez simplement ces parures d’oreilles réalisées avec des produits naturels : laine, plumes et feuilles de palmiers ; c’est magnifique ! Il en est de même pour les vêtements décorés de signaux tribaux et de couleurs vives.
Les femmes comme les hommes sont richement parés et leurs rituels sont particuliérement complexes. L’exposition présente notamment un incroyable masque fantôme. Un mannequin portant le costume rituel représente un squelette terrifiant, les chaussettes sont ornées de griffes redoutables et le masque grimaçant vous menace de ses 5 petits crânes portés en couronne.
Le reste du musée est dédié aux instruments de musique ; cela vous permet au delà de comprendre l’importance de cet art en Inde, de découvrir les pratiques des différentes tribus : certains tablas venant d’Arunachal Pradesh sont faits en crâne humain !
Les instruments de musique des plus simples au plus complexes (cytare et harmonium), véritables oeuvres d’art sont présentés avec détails. Je vous invite à faire particulièrment attention à la flûte en cuivre à 2 faces: l’une crocodile et l’autre éléphant.
A partir de 1160 €
A partir de 1180 €
A partir de 1300 €