Sucreries cinghalaises et tamoules du Nouvel An au Sri Lanka
Sucreries cinghalaises et tamoules du Nouvel An au Sri Lanka Les célébrations du Nouvel An sri-lankais, cinghalais et...
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Nous avions fait connaissance avec Nathalie et Jérémie il y a un peu plus d’un an. Ils commençaient alors une sacrée aventure : le tour de l’Inde en vélo ! 6000 kilomètres en 6 mois ! De retour en France, ils font maintenant un point sur ce fabuleux voyage ponctué de rencontres humaines, de découvertes spirituelles et de coups de pédale !
Plutôt bien. Le voyage a continué dans notre vie quotidienne puisque nous l’avons partagé de nombreuses fois depuis notre retour avec famille et amis, mais aussi lors de festivals, de conférences et de projections. Une partie de nous est restée accrochée là-bas, c’est certain…
Aussi bien qu’il avait commencé. L’intérêt s’est toujours renouvelé grâce aux rencontres, aux paysages, aux saisons qui défilent sous les roues. Quelle diversité! Nous n’échangerions pour rien au monde notre itinéraire favorisant les zones désertiques et les espaces naturels, plutôt que de passer par le centre du pays ou la vallée du Gange surpeuplée, peu propice au voyage à vélo.
A chaque endroit sa saveur, sans lassitude aucune, jusqu’à la dernière goutte. L’Inde nous a nourri, plus que prévu. Comme après un bon repas, nous avons ressenti le besoin de digérer tout cela, si possible avec les nôtres. Le retour s’est donc fait en douceur et sans regret.
La perception d’un endroit tient à si peu de choses, une simple rencontre peut rendre magique un endroit, et un souci peut transformer une belle étape en mauvais souvenir…
Chaque région apporte son lot de belles choses : l’Himalaya pour sa sérénité et ses espaces purs, le Penjab pour l’accueil et notre premier contact avec la culture Indienne, le Rajasthan pour ses senteurs et ses saveurs, le Maharastra pour les premiers palmiers et l’ambiance tropicale, le Kerala pour ses plages et l’immense bienveillance de ses habitants.
Peut-être seul Goa, bétonné et touristique ne nous a pas laissé un excellent souvenir. Cela tient peut-être à notre route côtière, si nous avions pris seulement quelques kilomètres de plus dans les terres, peut-être cela aurait été différent.
Une grasse matinée, un chouette petit-déjeuner en famille, le vent de dos sur une route bucolique, un repas dans un petit boui-boui, une sieste revigorante, une session de dessin, un peu de pédalage pour la forme avant de s’affaler sur une plage avant la nuit tombée…
Déjà elle commence par un bon massage pour évacuer les tensions, se poursuit idéalement en plein air, dans le calme, sans klaxons, ou alors survient naturellement après de longues et belles discussions avec nos hôtes jusque tard dans la nuit, pleine de rires et de sourires.
Un souvenir qui a duré 6 mois, que nous n’avons pas vécu comme une parenthèse dans nos vies, mais comme le prolongement de nos envies, celle de voyager en prenant le temps, de se rendre entièrement disponible pour découvrir, rencontrer, partager…
Le collier des rencontres et l’expérience que nous en avons faite ne nous permet pas d’en isoler une ou plusieurs par rapport aux autres. Un regard au détour d’un chemin, un repas offert à la volée, une semaine entière passée avec la même famille, un coup de main lors d’une crevaison… Tout ceci est nécessaire pour composer le fil du voyage. En vélo, on ne lève pas la route du sol.
Pas de « saut », pas d’ « étape » comme nous le ferions motorisés.
L’expérience n’est pas « séquencée » comme elle pourrait l’être avec un moyen de transport plus rapide.
Le tout forme une ligne ininterrompue qui se déroule.
Il n’y en a aucune que je trouve vraiment « belle ». Certains sujets ou situations rendent mieux que d’autres, mais je ne suis pas photographe, dans le sens où la qualité du rendu ne dépend pas de ma maîtrise de l’appareil.
Un portrait en noir et blanc d’une vielle femme dans le Gujarat rend pas mal, mais là encore, c’est elle qui est belle, pas forcément la photo.
J’ai un faible pour celle de Bénarès. Je me considère encore comme un dessinateur « en formation ». On l’est certainement toute sa vie, mais je suis particulièrement dans une démarche de « progression technique ».
J’apprécie donc celle sur Bénarès pour son caractère évocateur qui en fait oublier la technique.
Quelque chose de plus vibrant, spontané.
Il s’agit d’un coffret qui compile une sélection des aquarelles, des textes, des photos, dans un gros livre de 176 pages couleur, grand format et couverture rigide, agrémenté d’un film en DVD de 1h30.
Tout est disponible sur mon site sur www.jeremiebt.com
Merci à vous pour votre curiosité.
Alors bon voyage avec nous par son intermédiaire…
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